Notre exploitation


Elle comprend 250 ruches réparties dans le massif du Sancy en petits ruchers de 21 à 25 ruches de 800 à 1200 m d'altitude de mai à octobre pendant la période de floraison. 
Environ la moitié de nos ruches redescendent hiverner 30 km plus loin à 400 m d'altitude , les autres ruches restant sur place à environ 700-800 m d’altitude.
Certaines ruches font 3 récoltes : le miel de printemps, puis le miel d’acacia, puis le miel de framboisier ou le miel de montagne.
D’autres ruches ne font qu’une récolte. C’est le cas notamment des ruches permettant de faire le miel de bourdaine.
Sur le village de St Sauves, siège de l’exploitation, nous laissons environ 100 ruches en permanence réparties sur 3 ruchers différents.
Ce sont ces ruches sur lesquelles nous récoltons le pollen ou que nous utilisons pour la production de gelée royale et l’élevage des futures reines de la saison suivante.

L’histoire


La miellerie est installée dans un bâtiment de pierres datant du 19ème siècle et construit par mon arrière grand-père vers 1885.
C’est ici que mon père est né et c'est ici que nous vivons encore...Mon père a rénové la maison avec le cantou ( la grande cheminée de pierre )  en 1980, puis l'écurie qui est devenue la miellerie en 1985.
Mon arrière-grand-père n’avait que quelques ruches en paille, des « paillas », construit en paille de seigle car il fabriquait son pain et donc faisait pousser son seigle.

Jean et Antoinette, mes arrière grands-parents pour leur mariage

A côté de la maison se trouve donc la fourniale, petite maisonnette à l’intérieur de laquelle on cuisait le pain... et le pain d'épices et qui comprend le four à pain.Mon grand-père adorait les abeilles et a profité de l’amélioration des techniques pour construire des ruches en bois.
Il exploitait environ 150 ruches et le miel produit était commercialisé sur les marchés de la Bourboule et du Mont Dore. En patois on appelait un rucher un « bourgne"

Ma grand-mère et mon père à 6 ans pendant la seconde guerre mondiale : le miel a permis de survivre...

Mon père a cessé l’élevage des vaches qui ne l’intéressait pas pour celui exclusif des abeilles.

Aujourd'hui : de mon père à ... mon fils


La qualité de nos miels est avant tout liée au terroir éloigné de toute culture mais aussi à quelques savoirs ancestraux soigneusement préservés. On a quelques tours de main pour l'extraction du miel et surtout une conservation de nos miels "à l'ancienne", au frais et au noir, à température basse ( 12 ° )
La richesse des volcans se manifeste aussi dans une diversité florale extraordinaire et ce territoire fragile est protégé. C'est pour cela que nos ruches sont situées autour de ces volcans.
Mais il ne faut pas oublier que le miel est un des rares produits complètement naturel. On n’a aucun moyen d’influer sur son gout comme on pourrait le faire avec la nourriture d’une vache.
C’est donc par essence un produit qui est soumis à des variations d’une année à l’autre comme le vin …en fonction des fleurs qui donnent, de l’humidité du sol et bien sûr des interventions humaines : fauchage des champs…ces variations peuvent s'exprimer en saveurs comme en volumes : en 2011, nous avons fait 10  % de la récolte de 2010 : une ruche qui avait produit 20 kgs l'année précédente n'en a donné que 2 et on ne parlera pas de 2019, l'année ou l’impact du changement climatique commence à se ressentir sur les abeilles !
La certification en agriculture biologique ne s'est faite qu'en 2011... nous avons toujours travaillé comme les bios mais il ne nous paraissait pas nécessaire de le faire certifier auparavant. Maintenant, les pratiques agricoles, les importations, le commerce qui se pratique autour du miel et tout ce qui  se cache derrière l'image du "producteur", les questions de nos visiteurs nous ont poussé à franchir le pas... notre exploitation est contrôlée chaque année, vous êtes sûrs que nos miels proviennent uniquement de chez nous et d'Auvergne !!!

En 2012, "Le Volcan aux Abeilles"
le livre de Paul André Coumes raconte notre histoire et la particularité de notre exploitation dont je perpétue la tradition. Il a été édité à 5000 exemplaires, il n'en reste que quelques uns que vous trouvez sur le site.


2016 : la NOUVELLE ruche
J'ai créé une nouvelle ruche avec un parcours de visite innovant. L'ancienne ruche existe toujours, nous y travaillons encore mais pour des raisons de sécurité et d'accessibilité au public, elle ne se visite plus.
La nouvelle ruche, toute en bois, biologique et équitable, traduit ma volonté d'aller de l'avant, sans rien renier de la tradition et surtout sans faire de concession à la qualité des miels et de notre environnement de travail.
De nouveaux projets verront bientôt le jour, mais cette nouvelle histoire s'écrira dans les prochains mois...

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